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Madagascar

TRAIL de  l’Île Rouge (TIR)
MADAGASCAR
17 - 30 Septembre 2016

Madagascar

Baignant dans l’Océan Indien, traversée par le tropique du Capricorne,  
Madagascar ne souffre ni d’exiguïté, ni d’isolement.
Riche de ses ressources minières et de ses cultures d’exportation,
café,vanille, poivre, clou de girofle,
le pays s’engage dans un processus de profondes réformes et de libéralisation des marchés.

Puisse la stabilité politique retrouvée contribuer à la réussite de l’entreprise.

1. En quelques chiffres

1. Capitale : Antananarivo, dites "Tana"
2. Superficie : 592000 km2 (la France + Bénélux)
3. 4800 km de côtes, à 400 km des côtes africaines
4. Altitudes max : Le Pic Boby : 2658 m
5. Population : Un peu plus de 21 millions d’habitants
6. Régime politique : République. Démocratie parlementaire.Héry chef d'Etat élu en janvier 2014  
7. Capitale : Antananarivo (Tananarive) – 1,6 million d’habitants
8. Langue officielle : le malgache, forte présence du français.
9. Monnaie : Ariary (Ar) depuis 2005 qui a remplacé le Fmg (Franc Malgache).

1 euro = 3250 Ar, suivant les jours…

2. Un peu d’histoire

Faire part de naissance :

C’est il y a…. 120 millions d’années qu’est née Madagascar !
Suite à un soubresaut de notre planète, "Mada" se sépare de sa mère Afrique, à l’amiable.
Mais elles restent toujours voisines, seulement séparées par les 400 km du canal du Mozambique.
Se prélassant dans les eaux chaudes de l’Océan Indien,
inhabitée jusqu’au VIème siècle de notre ère (enfin, on n’a pas trouvé trace d’humains),
Madagascar possède une énorme part d’animaux et végétaux endémiques.

Les groupes ethniques.

Le peuplement s’est fait bien sûr par la mer.
Des aventuriers, des commerçants, des envahisseurs, de tous poils : Indonésiens, Africains, Bantous et Arabes, …
Pendant plusieurs siècles les migrants arrivent.
Les ethnies s’organisent, cherchent à dominer, s’affrontent.
Clans, chefferies forment de multiples royaumes et se disputent jusqu’au XVIIIème siècle
territoires et richesses, alimentés en armes par les flibustiers et pirates occidentaux contre  esclaves, zébus et riz.
Ce sont principalement les Sakalava dans l’Ouest, les Betsimisaraka dans l’Est et les Merina au Centre.
Le Roi Andrianjaka crée vers 1710 la Capitale qui deviendra Antananarivo.
Sous l’impulsion de rois avisés dont Andrianampoinimerima puis son fils  Radama 1er (1810-1828),
puis sa veuve Ranavalona Ière jusqu’en 1861, l’Empire Mérina s’organise, se développe,
s’arme et étend sa domination sur presque toute l’Île, tout en repoussant les tentatives d’invasion européennes
et le zèle évangélisateur des missionnaires.
Ensuite le royaume, affaibli par la cupidité et des mesures maladroites laisse la porte grande ouverte
aux envahisseurs anglais et finalement  les Français qui resteront seuls maître après un « troc » :
« Tu me laisses Madagascar et je t’embête pas à Zanzibar » (1890) !

La période coloniale.  

Les envahisseurs français cohabitent mal avec les indigènes et la royauté malgache.
La mort de Jean Laborde est le prétexte à donner du canon.
Les Français bombardent le palais de la reine qui capitule (1895).
Gallieni est le restaurateur de l’ordre colonial.
Administration, communications (dont le canal des Pangalanes, près de 700 km le long de l’Océan Indien, côte Est),
éducation, mise en valeur de l’île par l’agriculture et exploitation des minerais.
Madagascar devient Territoire d’Outre Mer (TOM en 1946)   

Les mouvements insurrectionnels.

Lésée, une grande partie de la population indigène est de plus en plus mécontente.
Jusqu’à l’insurrection de 1947, réprimée dans un bain de sang. Un carnage de 90000 morts.

La 1 ère République, l’Indépendance.

La France, obligée de lâcher du lest.
Elections universelles, puis une forme d’autonomie (1957)
qui conduit à l’instauration de la 1 ère République le 14 octobre 1958,
après le discours resté fameux du Général De Gaulle.  
L’Indépendance est proclamée le 26 juin 1960.

De l’indépendance à nos jours.

Madagascar, pays indépendant ? Pas si sûr. La France reste très influente et tient les manettes
de l’économie, de la politique, de la culture, avec la complicité du Président Tsiranana,
réélu le 30 janvier 1972 avec 99,97% des voix !
Poussée à bout la population se révolte, « Tsiranana dégage ».
Ce qu’il fait. C’est la véritable fin de la colonisation française.Elle aura duré 75 ans.
Madagascar « malgachise » à tout va : monnaie, éducation, langue officielle,
tourne le dos à la France et sympathise avec le bloc communiste à la mode de Fidel Castro, ou de la Corée du Nord.
De rivalités en luttes intestines, Madagascar s’appauvrit, l’économie s’étiole,
les voies de communication disparaissent faute d’entretien, l’insécurité règne, les crises politiques se multiplient.  
Tout cela mène à une nouvelle insurrection en 2008
et une prise du pouvoir par le maire de Tananarive : Andry Rajoelina,
qui promet des élections démocratiques, qui arriveront six ans après en 2014 pour élire Président et Assemblée.

Aujourd’hui.

Le pays vit dans le calme, sans conflit sociaux ou politique.
La sécurité est revenue. L’île vient de fêter le cinquantenaire de son indépendance.
Le tourisme tente de se développer, même si les infrastructures manquent.
Un gros effort est fait pour l’accueil des occidentaux en général.
Les français en particulier y sont très bien accueillis.

3. Un peu d'économie

Madagascar figure parmi les pays les plus pauvres du monde,
en 143ème position sur 177 pays classés selon l'Indicateur de Développement Humain.
En 2014, la population approche les 22 M d’habitants, en croissance de + 2,8 %/an.
L’économie est largement basée sur l’agriculture, les exploitations minières, la pêche, et l’industrie textile.
Un des produits les plus connus de Madagascar est la vanille, qui provient d’une orchidée.
Malgré le prix relativement élevé de la vanille, le Malgache moyen gagne environ 1 dollar par jour,
et 70% des Malgaches vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Environ la moitié des enfants malgaches de moins de 5 ans souffrent de malnutrition.
Pourtant, tout n’est pas perdu. En 2005, Madagascar a annoncé qu’elle avait trouvé de grands gisements de pétrole.
Le pétrole sera donc probablement un élément clé de l’économie malgache dans les années à venir, avec l’exploitation minière,
la production de pierres précieuses (Madagascar a beaucoup de saphirs), et le tourisme.
L’écotourisme, une forme de tourisme qui minimise l’impact sur l’environnement, peut favoriser la croissance de l’économie
tout en protégeant les espaces naturels et la faune.

4. Un peu de géographie

Le relief.

Le relief divise le pays en trois bandes, du nord au sud : une bande côtière étroite à l'est, des hauts plateaux au centre
et une zone de plateaux plus bas et de plaines à l'ouest.
Les hauts plateaux centraux ont une altitude oscillant entre 800 et 1 500 m et couvrent 60 % de l'île ;
ils s'élèvent brusquement lorsqu'on approche le pays par la côte est
et descendent beaucoup plus doucement vers les vastes plaines de l'ouest.
Les hauts plateaux comptent trois principaux massifs : au nord, le Tsaratanana,
qui possède le plus haut sommet de l'île (un pic volcanique de 2 876 m d'altitude),
au centre l'Ankaratra et au sud l'Andringitra.
La côte ouest est bordée de lagons abrités par une barrière de corail.

Le climat.

Madagascar est découpée en cinq zones climatiques :

1/ Au nord et nord-ouest, la région reçoit des pluies annuelles abondantes pendant la mousson,

période qui dure de décembre à avril. Le climat est de type équatorial et les températures varient de 15 à 37 °C.

2/ Sur la côte est, du nord-est au sud-est, règne un climat équatorial très humide et la côte rectiligne

est exposée annuellement aux alizés et aux cyclones dévastateurs, entre les mois de janvier et mars.

3/ La grande région de l’ouest de Madagascar est moins pluvieuse que la précédente et se caractérise par des savanes.

Les températures y varient de 10 à 37 °C.

4/ Au centre de l’île, les Hautes Terres se trouvent à une altitude qui varie de 1 200 à 1 500 m.

Le climat peut être assimilé à un climat de type subtropical à pluies estivales dominantes,
avec des températures annuelles moyennes de l’ordre de 20 °C.

5/ L’extrême sud de la Grande Île est très sec et les pluies y sont rares.

L’amplitude thermique est très élevée allant de -6 °C à 40 °C. Le climat est de type subdésertique.

L’île subit l’influence des alizés et de la mousson.
Il existe deux saisons :

la saison des pluies (saison chaude), de novembre à avril,
et la saison sèche (saison fraîche), de mai à octobre.